La peinture acrylique est le pilier de mon travail, les fondations de tous les univers auxquels je donne vie.
En un éclair je suis tombée amoureuse de ces couleurs puissantes, les seules capables pour moi de capter, dirais-je littéralement happer les regards et les sens malheureusement majoritairement éteints des habitants de ce monde. Parce qu’en occident, le « sommeil hypnotique est l’état ordinaire des êtres dit « civilisés », j’ai ressenti comme un profond devoir de secouer les dormeurs.
L’outil participe au processus qui laisse rayonner à l’extérieur tout ce qui nait des abysses profondes de l’Âme . Je me sers de l’acrylique pour que l’énergie qui vit cachée repliée sur elle-même, viennent, à l’image des multiples rayons colorés des vitraux d’une église ou d’une cathédrale, toucher celui ou celle qui vit à l’extérieur, celui ou celle qui « passe «, ne demande rien, et d’habitude ne se retourne jamais trop pressé par le « flot de la vie ». Le sacré n’est pas l’attribut des seuls lieux religieux, il habite le monde de l’homme qui l’accueille en son cœur et surtout a appris à se rendre compte qu’il s’est endormi pour revenir aussitôt et brièvement à lui.
L’acrylique réveille avec une vivacité certaine qui peut en déranger plus d’un(e). Douce, et puissante, sensible et tranchante, rectificatrice, cette peinture ne laisse jamais indifférent. Elle impose ce que l’on refuse de voir en soi ou que l’on a tout simplement oublié.
Dans cette symphonie des couleurs, dans mes portraits/ et ou encore mes paysages, parfois des mots, des phrases, des sons font leur irruption qui résonnent entre eux comme des lumières célestes qui dansent, parce que je ne suis pas seulement peintre mais aussi romancière, poétesse, danseuse et qu’à travers mon pinceau s’exprime tous les arts.
Et parce que mon histoire est celle de la guérison, celle qui prend conscience des maux et s’engage avec foi sur le chemin de leur libération, ce sont des « mots qui soignent » qui viennent infuser les toiles qui sont toujours le reflet des profondeurs de l’intériorité, des défis, de la beauté de chaque âme. Dans ce monde duel où tout et son inverse est manifesté, dans cette école-terre, la seule chose qui compte pour moi est d’apprendre à réharmoniser le vivant et à le faire fructifier.
Ces mots prennent parfois la forme de codes dans une autre langue que j’intègre aux tableaux dans le cadre de mes « soins-peinture » . Si vous avez la chance de recevoir des codes, je vous encourage à les utiliser pour vous relier profondément à votre âme, en vous installant dans un espace de silence régénérant puis à les chuchoter, les fredonner, les chanter ou seulement les lire en conscience et en présence pour que la magie opère. « Sésame ouvre -toi » et les portes de votre cœur commence à s’ouvrir.
Parfois encore j’intègre des collages aux toiles, des collages des 4 éléments de la roue païenne celtique que la nature met à ma disposition, que sont : la Terre ( écorces, racines, petits cailloux, fleurs séchées), l’Eau, (coquillages), Feu (cendres) et l’Air ( plumes), ou encore des 6 éléments de la médecine chinoise qui ajoute le Bois, et le Métal. Ces éléments placés à certain endroit du tableau active des portes de lumière christique de même que les codes, les mots, les phrases.
Ma démarche artistique se place au service des autres. Sous mes pinceaux sensibles prennent vie les formes des mondes qui vous habitent. Je laisse mes capteurs sensibles guider ma main sans réfléchir et je découvre en même temps que je peins ce que je peins. Viens ensuite l’art du peaufinage, de la reliance de tous les éléments du tableau pour créer l’harmonie nécessaire à la grande unité générale capable d’harmoniser, de guérir vos mondes intérieurs. L’âme est sans besoin de guérir une fois qu’elle s’est reconnue.